▬ ELENA; they call me hell, but that not my name. UC
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Elena G. Brasov
Messages : 5 Date d'inscription : 13/09/2009
Sujet: ▬ ELENA; they call me hell, but that not my name. UC Dim 13 Sep - 21:29
« l'hypocrisie est un vice à la mode et tous les vices à la mode passent pour vertus »
Que deviennent toutes les larmes qu'on ne verse pas ?
Qui suis-je. Une question que moi-même je me pose dans mes moments sombres. Autant dire qu'ils sont nombreux. Mon prénom est Elena; connotation des pays de l'est, vous avez raison. Mon second prénom est Gabriel. Pas de "lle" à fin, s'il vous plait. Ma grand-mère voulait garder le propre de l'ange... Je suis pourtant tout son contraire, malgré ce faux air sur mon visage. Mon nom de famille est Brasov, et nous retrouvons là encore des connotations des pays de l'est. Je vous avouerais que cela est normal; mes origines Russes et Roumaines font parties intégrale de moi, depuis près de vingt-et-un ans. Vingt-et-un ans, déjà. Vingt-et-un ans de calvaire, vingt-et-un ans de chaos. Il faut dire que jamais je n'aurai du voir le jour ce certain trente décembre mille neuf cent quatre-vingt-sept. Je suis actuellement en quatrième année de ma licence de lettres & langues, et je bosse en temps que stripteaseuse le soir pour me faire un peu d'argent. Une droguée, une catin, comme disait ma mère. J'ai trouvé un métier à mon pied. Je suis, à mon plus grand regret, célibataire. J'ai dis regret ? Quelle idiote je suis. Tel est mon plaisir de passer la nuit dans les bras d'un homme sans que l'on me reproche mon infidélité... Je suis membre de tri pi iota, cette sororité qui me collait presque à la peau. Là est bien un de mes plus grands défauts...Je suis une vraie croqueuse d'hommes, et je n'ai jamais dit le contraire. Tout comme le fait de n'avoir jamais nié que j'étais une droguée qui s'attacher à sa poudre pour survivre. Je ne suis pas quelqu'un de bien et je suis vraiment trop fragile. Mieux vaut m'oublier, moi qui me suis promise à l'autodestruction... Des qualités ? Je n'en ai jamais eu. Je crois. Ou alors elles se font petites et très rares. J'avoue avoir parfois pitié de quelqu'un, et je peux être un brin humaine. La modestie m'étouffe par moment. Et quoi d'autre ? Vous en savez déjà bien assez.
sinon le loup il va nous bouffer Pseudo & Prénom - coqueline* & Pauline. Age & Sexe - AHAH. &féminin. Avatar - la belle Anne-Marie Van Dijk Scénario/Prédéfinis/Inventé - personnage inventé. Double compte - et non ! Code du règlement - il y en a pas, mais ça me fais rire, à la place raconte nous une blague. x) Mais attention si elle est nulle on se réserve le droit de ne pas te valider. Réfléchis bien avant de poster. (aa) What Else ? - y'a une faute dans le header. (TAGGLE PAULINE.). Y'a un "e" à bienvenue (MAIS TU VAS LA FERMER.). Sinon c'est un joli forum. (Bon, ok.)
Dernière édition par Elena G. Brasov le Dim 13 Sep - 22:25, édité 2 fois
Elena G. Brasov
Messages : 5 Date d'inscription : 13/09/2009
Sujet: Re: ▬ ELENA; they call me hell, but that not my name. UC Dim 13 Sep - 21:30
promenons-nous dans les bois
Anecdote première; sur son front, le mot putain était flagrant.
Spoiler:
"Maman ? Maman, ou es-tu ?"
Je savais pas quelle heure il était. Bien que les années se sont écoulées, je ne saurais toujours pas vous dire à quel moment de la journée cela s'est produit. Pourquoi, tout est net dans ma tête. Je revois chaque visage, chaque sourire, j'entends chaque cri, chaque rire. J'étais mal. Et terriblement blessée. J'avais a peine dix ans, j'étais jeune, mais je connaissais pourtant beaucoup du pays où je vivais. La Roumanie. Connue pour ses perversions, drogues, alcools, et réseaux de prostitution. Je n'avais jamais vraiment compris que ma mère était une prostituée. Je voyais les hommes défilaient les uns après les autres, tel un défilé de petits soldats. A chaque fois que la sonnette se faisait entendre, mon cœur s'affolait. J'avais peur que ces hommes viennent me voir. J'avais peur qu'ils me fassent du mal. J'avais peur. Mille et unes pensées m'envahissaient. Et ce sentiment étrange grandissait dans mon ventre, comme si il avait été ouvert et remplit de papillons. Et il n'y avait là rien d'agréable. Mes joues s'empourpraient à la moindre contradiction. J'étais une jolie petite fille, encore toute innocence et vierge des vices qui caractérisaient si bien la Roumanie. Je vivais dans le silence. Un silence pesant dans le lequel je me confortais. J'écoutais ma mère de ma chambre, et j'arrivais que rarement à dormir. Encore un. N'avait-elle donc pas de sentiments pour tous ses hommes ? Tic tac. L'heure passait, et la porte s'ouvrait et se refermait. Des gémissements, des cris, parfois même des insultes. Jamais de mots doux, c'était interdit. Une liasse de billet sur la table; merci et au revoir. Un quotidien qui sera le mien, un paysage que je voulais fuir. Mais c'était encrée en moi, d'être une putain.
"Pourquoi tous ses hommes viennent ici, maman ?" "Je gagne ma vie en couchant avec eux. Et je peux m'acheter ma coke avec." "Ce n'est pas mal de faire ça ?"
Je lus dans son regard des éclairs d'émotions toutes différentes. Jamais agréable, cela dit. Ce dernier était souvent foudroyant. Jamais un regard tendre, affectif ou même rieur se posa sur moi. Je n'avais le droit qu'à des reproches aux bons jours, et a des regards noirs les mauvais jours. J'étais la source de ses ennuies, je le savais. Jamais je n'aurai pensé que mon existence était un tel poids pour l'humanité. Comment aurais-je pus penser à onze ans que j'étais la personne que ma mère haïssait plus que tout au monde ? J'étais tombée dans la mauvaise famille, j'étais mal tombée tout court. J'étais un accident, et je devais maintenant en payer le prix. Et ça me blessait. Ca me blessait et ca me blesse : j'étais déjà liée à l'auto-destruction, ce mot qui fait partie intégrante de moi. Ca ne regardait que ma personne, après tout. Je revois encore le visage fatigué de ma mère. C'était une femme magnifique. C'est un réel compliment lorsqu'on me dit que je lui ressemble, bien que j'ai pas encore les traits marquées par la fatigue et la maladie. Ses grands cheveux blonds semblaient si doux, et son regard d'ambre si fade, comme s'il avait perdu toute sa couleur. Je me rappelle aussi qu'elle m'attrapa brusquement le menton, m'obligeant a planter mon regard si perdu, dans le sien, si froid.
"Écoute moi, petite sotte. Dans quelques années, tu ressentiras le besoin de te piquer. T'es née droguée, tu le resteras toute ta vie. C'est écrit Putain sur ton front, jamais tu pourras l'effacer. On ne choisit pas sa vie, et la tienne est déjà tracée."
Sur ces derniers mots, elle me lâcha et me poussa sur le lit de ma petite chambre. Petite était un grand mot. C'est étrange à dire, mais c'est la stricte vérité. Ma chambre était minuscule, l'espace était comblé par mon petit lit et une pile de livres, où se perdaient quelques contes de fées. Mon corps jetait sur ma couchette, mes yeux s'écarquillèrent et mon cœur s'accéléra de nouveau. J'écoutais des pas dans le couloir. Mon regard d'enfant se perdait dans le vide, et mes sourcils se froissèrent par l'affolement. Mes lèvres se mirent à trembler, ainsi que tout mon corps. Une voix masculine se fit entendre dans le couloir, suivit de pas. Un homme entra dans ma chambre, avec sourire aux coins des lèvres. Son visage laissait apparaitre un vice que je ne connaissais pas encore.
"Il est temps de devenir une grande fille."
Je compris vite ce que le mot putain signifiait. Merci d'avoir brisé ma vie, maman.
pendant que le loup n'y est pas DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ES-TU A LONG BEACH ∙ Depuis combien de temps ? C'est là une question difficile. Je n'ai pas de mémoires pour ces choses là, aussi, cela risque d'être compliqué. Disons que cela fait un an, peut être plus, peut être moins. Et puis, ce n'est pas comme si c'était important... DÉCRIS NOUS LA SITUATION FINANCIÈRE DE TA FAMILLE ∙ Ma famille ? Vous vous fichez de moi ? L'héritage de mon père a été suffisamment doré pour que je puisse vivre convenablement jusqu'à la quarantaine. Ma mère n'a pas tardé d'y mettre la main dessus; sa triste perte n'a fait que de faire monter le chiffre de mon compte en banque. Merci maman. POURQUOI LA CALIFORNIA STATE UNIVERSITY ∙ Vous en posez bien, des questions. Quand, où, comment...Et pourquoi. Parce que de la région, c'était l'université la plus branchée et cotée. Les petites histoires qui courraient sur son toit me plaisait... Autant s'amuser. POURQUOI CETTE FRATERNITÉ ∙ Me voyez-vous autre part? Le mot "catin" était écrit sur mon front depuis mon enfance. Seulement, je n'étais pas apte à le comprendre. Depuis le jour où me l'a fait comprendre, je joue le rôle. Maintenant, je vous pose une question. Ne trouvez pas que cette fraternité me correspond ? POURQUOI AS-TU CHOISIS D'ÉTUDIER CETTE MATIÈRE ∙ Encore des questions... Parce que je suis douée. Je suis douée en langues (et pas seulement la matière...), c'est comme ça. Avec du sang Russe, Roumain, Américain et Français, ne croyez-vous pas que je peux exceller dans le domaine ? DANS 10 ANS, TU TE VOIS OÙ ∙ La bonne blague. Je ne me vois déjà pas dans le jour qui suivra celui d'aujourd'hui, comment voulez-vous que je me vois dans dix ans ?! J'ai du mal a imaginé, vraiment. BALANCE QUELQUES SECRETS A TON SUJET ∙ Un secret ? Vous vous moquez de moi ? Pourquoi vous dirais-je un secret, alors que son unique but est de ne pas être révélé ? C'est un peu étrange, non ? Il faudra faire pieds et mains pour découvrir ne serais-ce qu'un indice...
Dernière édition par Elena G. Brasov le Jeu 17 Sep - 20:33, édité 7 fois
Elena G. Brasov
Messages : 5 Date d'inscription : 13/09/2009
Sujet: Re: ▬ ELENA; they call me hell, but that not my name. UC Dim 13 Sep - 21:30