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 souvenirs d'une nuit. LIBERTY

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Woody Blanes

Woody Blanes

Messages : 65
Date d'inscription : 16/09/2009


― FUNKY TIME
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souvenirs d'une nuit. LIBERTY Vide
MessageSujet: souvenirs d'une nuit. LIBERTY   souvenirs d'une nuit. LIBERTY EmptyMar 22 Sep - 20:55

    - Bon ça devrais aller pour cette fois.. Mais à l'avenir faites plus attention.

    L'infirmière rangea son matériel en prenant bien soin de garder son air sérieux et stressé des mauvais jours. Elle s'était contentée de désinfecter, suturer et mettre un bandage autour de mon bras. Rien de bien méchant. En tout cas pour une personne comme moi. La plaie parcourait mon avant bras gauche de long en large. Et sa profondeur était telle que l'on ne pouvait en voir le bout. Je la regardais, impassible devant ses dimensions recors. Décidément, on faisait une montagne de rien. Le sourire aux lèvres, mon corps se redressa sans grande peine. Je me mis debout, les pieds bien encrés dans le sol. Cette plaie ne me faisait pas mal. Ce n'était rien. Juste un grain, une poussière. Une petite poussière qui ne faisait pas le poid contre ma maladie. Et j'en étais heureux. Heureux pour une fois, de ne pas souffrir. Cette attitude dû surprendre la jeune femme qui partit le regard inquiet. Inquiet de mon bonheur. Quelle idiote finie. Elle ne devait pas comprendre..

    J'étais sortie sans demander l'avis de ces médecins incapables. De ces médecins qui ne sont même pas foutue de me soigner. Je me demande à quoi ils servent. Peut être juste à nous emmerder. Dorénavant je marchais, me tenant le bras gauche qui avait peine à rester en place. Je marchais toujours tout droit en pensant à ma visite bien niaise à l'hopital. Surement la première et la dernière qui ne concernait pas mon problème. Mon bras valide se déplaça et pris dans ma poche arrière un paquet de clope. D'une seule main je pris une cigarette et la posa entre mes lèvres abîmées. Si je ne voulais pas voir mes jours diminuer encore plus, il faudrais que j'arrête. Mais je n'ai ni l'envie,ni le courage. Une flamme sortit de mon briquet vert, acheté même pas trois franc six sous au bohomme qui faisait l'angle de la rue. Ma tête se pencha et déjà la cigarette s'illuminait. Je mettais bien éloigné de l'hopital, il faut dire que je marche vite. Je n'ai peut être pas de souffle, mais mes jambes gambadent et gambadent sans que je n'ai d'effort à fournir. La vie est parfois étrange. Mon corps s'arrêta devant une immense grille noire. La porte du cimetière. Sans plus réflechir, je m'y aventura.

    Cela devait faire trois ans que je n'étais pas entré dans un cimetière. J'ai la frousse et j'avoue que je déteste cet endroit. Mes grandes jambes se faufilèrent entre les tombes. Je jetais des regards furtifs à droite, à gauche sans jamais m'attarder sur les détails. Plus je parcourais le lieu, plus je me sentais oppressé et mal à l'aise. Mon souffle commençais à manquer. Stop. Mes fesses se posèrent sur la terre et mon dos se cala sur une tombe. La plus grande et la mieux décorée de toutes. Surement une personne importante mais je n'y avais pas prêté attention. Mes yeux s'éteignirent doucement et mon coeur se calma. Bientôt je serais ici, parmi les morts. Une main vint tâter cette pauvre terre noire. Pauvre terre qui allait s'ouvrir pour m'accueillir. Un soupir s'échapa de ma bouche. Il fallait que je reprenne mes esprits et que je chasse cette vulgaire pensée. J'écrasa de ma main droite ma clope dans un endroit où on ne la remarquerait point et je contempla les dégât causé à mon bras gauche. La plaie m'envoyait parfois des piques de douleurs mais c'était tout. C'était une sorte de punition à ma sortie nocturne de la nuit dernière avec Liberty. Je ne me souviens pas bien des détails mais c'était une bonne nuit. Avec une bonne compagnie, une très bonne il faut avouer.

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Liberty P. Lincoln

Liberty P. Lincoln

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Date d'inscription : 15/09/2009


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souvenirs d'une nuit. LIBERTY Vide
MessageSujet: Re: souvenirs d'une nuit. LIBERTY   souvenirs d'une nuit. LIBERTY EmptyMer 30 Sep - 14:58

« Et puis quitter ce monde, sans pudeur, ni morale ; j’veux qu’on baise sur ma tombe, j’veux qu’on baise sur ma tombe. » saez


    « Allô papa ? C’est liby, écoute, il faut que tu parles à un inspecteur… »
    Ce ne fut pas plus compliqué que ça pour nous sortir d’affaire. Mon père s’est toujours plié à mes moindres désirs, et s’y pliera éternellement, c’est le seul moyen qu’il trouve afin de se pardonner de me désirer. Il veut me baiser, qu’il en paye les conséquences j’ai envie de dire. Je crois que je le torture avec ça, je lui souris, me trémousse quand il me faut de l’argent, lorsque j’ai besoin de lui. Beaucoup disent et diront que c’est malsain, mais alors ? Qui ne jouerait pas avec le désir pour obtenir ce dont il a envie ? Je ne m’en cache pas, j’ai été pervertie par l’argent mais ça ne me dérange en aucun cas et je l’assume, j’en jouie. Mon père a une fois de plus su m’ancrer dans ce comportement en réglant mes quelques différents avec les autorités.
    Hier soir, woody et moi étions de sortie. Nous avons passé la première partie de notre longue, longue soirée dans une des boites de nuits des plus branchées du coin, à boire, chanter, se taper des lignes et danser sur un son techno. Nous y sommes restés jusqu’à environ trois heures du matin puis, lassé de la foule au sang alcoolisés et corps transpirants nous avions entrepris de nous rendre à une after de l’autre côté de la ville, mais, une fois arrivés à destination rien ne se passa comme prévu. Nous avions facilement trois grammes d’alcool dans le sang, et l’euphorie enlaçait nos esprits, nous empêchant de parvenir à penser distinctement, raisonnablement. L’after où nous devions nous rendre se déroulait dans un quartier ouest, dans une maison luxueuse dont le propriétaire avait de quoi se payer la moitié de la ville. C’est au moment même, où nous sommes descendus du taxi et que nous nous sommes retrouvés dans cette allée parsemée de grandes et belles maisons que l’idée nous est venue. Une sorte de pulsion incohérente ; nous avons sauté un portail, peu importe lequel tant que nous devions pas le franchir. Nous avons donc pénétré une propriété privée, avec la ferme intention de s’introduire dans la maison qu’elle contenait. Mais tout dérapa… Afin de parvenir à rentrer dans la maison, woody a brisé d’un grand coup de poing la fenêtre de la cuisine, et dans son mouvement le verre a entaillé son avant bras. Le sang s’est alors mis à couler à flot, une alarme assourdissante retentit, les propriétaires ont débarqués et la police n’a pas tardé à arriver. J’ai passé tout le reste de la nuit au commissariat, alors que Woody, lui était à l’hôpital. Bien évidemment, l’histoire fut vite réglée ; mon père contacta dans l’immédiat le commissaire qui avait endossé la lourde charge de s’occuper de « mon cas » -je cite-, et un chèque et deux menaces plus tard tout était rentré dans l’ordre.

    Cela doit maintenant faire deux heure que j’ai quitté le commissariat et j’affiche un large sourire amusé en repensant à ma soirée de la veille. Woody et ses élans, je crois que je ne pourrai jamais l’oublier. Quelle frayeur, mais quel fou rire surtout. Je suis assise à la terrasse d’un café, à profiter du soleil et fumer clope sur clope. Je n’ai pas envie de rentrer à l’université, de toutes façon, connaissant Tany elle n’y serait sûrement pas et les étudiants m’étouffent. Je suis beaucoup mieux, assise à ce café, à observer les gens qui passent. Le visage des inconnus, leurs expressions, leurs attitudes, tout cela me fascine. Je bois une gorgée de mon café et tire sur ma cigarette déjà bien consumée. Je ferme les yeux, j’écoute la foule qui se précipite, le vent qui s’écrase contre les immeubles et je respire, comme si je voulais tout oublier. Oublier que j’ai tout quitté pour venir ici, oublier que Londres me manque, terriblement. Je réouvre lentement les yeux, et un passant attire mon attention. Une démarche assurée mais nonchalante, des cheveux bruns à peine coiffés et une prestance troublante. Woody. Je souris, et me retiens de rire. Décidément, l’on se suit. Je saisis mon sac, dépose deux trois billets sur la table et me relève. Au loin, je le vois s’engouffrer dans un cimetière qui fait le coin de la rue ; je me décide donc à l’y rejoindre. Le vent fait virevolter mes longs cheveux blonds, et le soleil réchauffe mes omoplates à moitié dénudées. Une fois le grand portail noir passé, je scrute toutes les allées à mesure que je m’aventure plus profondément dans ce lieu si, lugubre. Les cimetières n’ont jamais été un de mes lieux de prédilections, tout y est beaucoup trop sérieux, froid, et inéluctable. Je les évite, autant que possible. La mort comme tous les hommes sur cette foutue planète me paralyse, elle me terrifie, car on a beau avoir des montagnes de fric et le plus beau cul du continent, ça ne l’empêchera pas de nous faucher ; la mort est incontrôlable. J’expire lentement, et s'est alors que je l’aperçois. Je ralentis quelque peu ma marche, histoire que mon arrivée ne soit pas trop bruyante et que ma démarche soit plus légère. Il est là, assis contre une tombe, comme si il s’offrait à la mort.

    Tu sais, ce n’est pas une petite plaie au bras qui t'enverra rejoindre ton tombeau, superman.

    J'appuie mes coudes contre la tombe qui se trouve en face de lui et esquisse un doux sourire. Je ne sais pas pourquoi je suis venue le rejoindre, j’aurais sûrement du le laisser, il va se faire des idées ; mais sa compagnie m’est tellement agréable....
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