Sujet: and the drums, the drums, the drums ; Ronny Lun 14 Sep - 2:35
« Allez les filles un peu de motivation! Andy je ne t'ai demandé qu'une roue et tu me fais un roulé boulé au sol. Sérieusement c'est pas comme ça qu'on va motiver l'équipe. Vous voulez être la risée des cheers cette année?! Continuez comme ça! Vous voulez épater la foule, BOSSEZ! »
Les nouvelles recrues n'étaient pas faciles à entraîner, elles possédaient une démotivation hors pair et le moindre effort physique les ennuyaient mortellement. A croire qu'elles n'ont passé l'audition uniquement pour remplir leur dossier scolaire, s'en était dépitant. Comment former une bande d'incapables à devenir enviées de toutes?! Arena avait beaucoup de cordes à son arc mais celle de l'impossible lui était encore inaccessible. Effectivement, relever cette bande de larves relevait du miracle. Cependant elle ne perdait pas espoir, sans ces recrues, impossible de former une équipe complète et sans équipe pas de concours de cheers, elle devait réussir à les faire décoller leurs fesses du sol du gymnase.
« Allez c'est tout pour aujourd'hui, vous n'avancerez pas de toutes manières donc autan s'arrêter là. »
Arena accompagnée du groupe de pompom girls se dirigèrent en direction du vestiaire, un entraînement de basket ball allait débuter d'ici peu et les joueurs étaient déjà pour la plupart déjà présents dans leurs vestiaires. Ils échangeaient déjà plusieurs de leurs exploits sexuels en ce début d'année, rigolant comme des primates dont le QI ne dépasse pas les 90. Ces rires graves attirèrent l'attention des nouvelles cheers, qui sans une once de discrétion allèrent espionner ces tas de muscles dans le vestiaires. Bavant comme un chien devant une friandise elles découvraient tout juste les joies de l'université, aux expositions corporelles dans la moindre gêne, les allusions perverses à gogo et tout ce qui s'en suit. Deux amies se regardèrent avec la même idée derrière la tête avant de pousser un cri strident de groupies suivi d'un fou rire qui était plus ridicule qu'autre chose. Il ne s'agissait que de basketteurs, pas de Jude Law ou MR. Univers elles allaient devoir apprendre à calmer leurs ardeurs et ce très vite. Installée sur un banc Arena troqua son uniforme de DirtyBags contre le survêtement de l'école, un short rouge et blanc accompagné d'une veste à capuche. Elle rangea sa jupe et ses pompons dans son sac de sport et quitta le gymnase qui renfermait des odeurs de transpiration pas croyables. Elle allait retourner dans sa chambre voir si Zahra n'y traînait pas mais elle eut l'envie d'un café et d'un croissant. Il n'y avait que la cafétéria qui offrait cela le seul problème est que leurs cafés sont indigestes et hors de question d'aller jusqu'en ville pour une dose de caféine. Arena n'est pas pressée de passer son permis de conduire, jusqu'à présent la formule taxi lui convient parfaitement. Elle alla donc à la cafèt' avec une seule et même question derrière la tête: le café aura-t-il un gout de chaussettes sales ou sera-t-elle obligée de prendre un thé à défaut de mieux? Elle poussa les portes du temple de la mal-bouffe et une odeur de frites lui envahit le nez, elle lu le menu et vit qu'il ne s'agissait pas de frites mais de pâtes. *Si la fac veut lancer une nouvelle tendance en faisant frire ses pâtes c'est juste une TRÈS mauvaise idée* Elle fit la queue au comptoir et commanda son encas. La cafétéria était bien trop grande vu le nombre d'étudiants qui y venaient et bon nombre de tables étaient libres mais Arena décida de s'assoir à celle de Ronny, un bizhut des Kappa qui n'a pas la langue dans sa poche et qui est bien prêt à bouleverser l'échelle sociale des confréries. Posant son plateau sur la table et tirant la chaise de manière à ce qu'elle puisse s'assoir elle rétorqua:
« Encore en train de monter un plan machiavélique contre Robinson Junior? »
Sujet: Re: and the drums, the drums, the drums ; Ronny Lun 14 Sep - 11:21
Si on devait se contenter de regarder sa feuille, on penserait qu’il était dans un cours d’arts plastiques. Mais ce n’était pas un cours d’Arts Plastiques. C’était un des cours les plus chiants de la semaine. La sociologie c’était bel et bien un sport de combat. Même Ronny était incapable de rester éveillé s’il devait écouter ce que le professeur se plaisait à raconter. Qu’est-ce qu’on avait à foutre que les familles modernes avaient évolué ? Et pourtant certains dans la salle ne s’arrêtaient pas d’écrire. Il n’était plus au lycée, donc son fabuleux dessin qui représentait le sujet d’aujourd’hui c'est-à-dire la femme, personne ne le verrait. Sauf le gros pervers qui apparemment cherchait à se distraire en regardant de près son dessin, étant installé à côté de lui. Auguste (Comte) ne comptait pas dans sa vie. Quant à Alexis, il résumait bien où il était tombé : Tocqueville. Max n’était pas pilote de Formule 1 puisqu’il a perdu un b. Ca ressemblait étrangement à des gens qu’il connaissait car connus, mais en réalité, ces vieux sociologues n’étaient pas ceux qu’il pensait être. Soupirant, il regarda l’heure, elle était loin l’heure du déjeuner, et celle de l’entrainement était encore plus lointaine.
Pourquoi restait-il en cours ? Rien ne l’obligeait. Si. Mr James Studio bien sur ! Il avait beau essayer de se cacher, ou même de faire le plus attention du monde, son père saurait tout tôt ou tard. Mais rester sur une chaise à ne rien faire était un supplice, et ça depuis qu’il était aussi petit qu’un nain de jardin. Regardant de tous les côtés, comme s’il avait la bougeotte, le prof avait clairement remarqué qu’il n’écoutait, et il lui posa une question que Ronny ne comprit évidemment pas, car trop loin, et pas concentré. Du coup il haussa les épaules, et répondit complètement à côté :
« Les femmes ont évoluées car elles ont le sentiment qu’elles pourront un jour atteindre l’homme, seulement, ce qu’elles ne savent pas, c’est rien que de les considérer comme femmes, a scellé leur destinée, celle d’obéir à l’homme. »
Tout le monde incrédule, ne semblait plus comprendre. Pourquoi avait-il soudainement sorti une phrase de cette sorte ? Aucune idée, ça lui prenait parfois d’être hors sujet. Du coup, conscient que tout le monde le fixait avec insistance, il donna son dessin à l’autre pervers qui bavait dessus depuis plus d’une heure, et se tira de l’amphithéâtre. Et pas de la plus simple des façons, il escalada carrément chaque bureau, montant dessus comme s’il était funambule, et personne n’osait dire quoique ce soit, complètement choqué de son attitude, et de ses brèves paroles, lui qui n’avait pas ouvert la bouche depuis 3 heures. A peine sorti, il se demandait déjà ce qu’il foutait. Oh et puis, son père n’en saurait rien, le type ne connaissait même pas son nom dans la salle. Ca aurait été différent s’il s’était battu en plein cours. D’un pas rapide, il se rendit à son casier et balança rapidement tous les bouquins dedans ce qui fit un vacarme fou. Sortant dehors, il voulut se rendre sur le terrain de football, malheureusement, il croisa son coach. Il trouverait ça bizarre de le trouver là, alors qu’il n’y était pas habituellement, du coup, il rebroussa chemin. Dérivant donc vers le QG de sa fratrie, il monta les escaliers quatre à quatre vers sa chambre, et là il chercha son ordinateur portable sous son lit, et après l’avoir allumé, il regarda un passage d’un match de football qu’il affectionnait, car ce que le Quater back faisait, l’impressionnait. Il voulait absolument le reproduire à l’entrainement, mais ça nécessitait d’étudier tous les mouvements du joueur, et de connaitre l’action par cœur. Après avoir passé plus d’une demi-heure à regarder cette séquence, son ventre criait famine, alors il ne prit même pas la peine de le ranger, et s’en alla vers la cafétéria. Inutile de dire que même si la bouffe était infecte, il avalait tout ce qu’il voyait quand il avait faim. Ca marchait aussi avec les filles.
Habituellement, il mangeait avec quelques personnes de sa confrérie, et quelques femmes justement, mais il ne trainait avec personne aujourd’hui. Dans la file, il remarqua que les desserts qu’il préférait s’essoufflaient et il ne voulait absolument pas déguster ce truc visqueux qui servait de deuxième dessert. Alors il bouscula légèrement le jeune garçon devant lui et s’empara du dessert juste devant son nez avant d’aller s’installer à une table. Faisant glisser le plateau sur la table, il sortit une sorte de cahier de son sac, et l’ouvrit en plein sur le milieu. Ca ressemblait étrangement à un terrain avec toutes sortes de mouvements, lisant patiemment tout cela en croquant dans son morceau de pain, il vit arriver Arena et s’asseoir en face de lui. Relevant la tête de son cahier, il avait bien fait d’attendre pour manger.
« Et Rusty notre pompom bien aimée, toujours en train de te dicter ce que tu dois faire ? Non, pas seulement contre Robinson Crusoé pour aujourd’hui. J’ai une tactique à mettre en place à l’entrainement. Mais l’appétit vient en mangeant, donc je pense que les idées vont venir maintenant, surtout que tu es là. »
Prenant une bouchée de ce qui était censé être des pâtes, il fit la grimace et reprit : « Tu devrais en manger c’est un chef-d’œuvre. » Ironie. « Je pensais à un truc… Y a un mec dans ma confrérie, il veut se taper Rusty... ça pourrait t’être utile, il est en première année. »
M. Arena Carter
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Sujet: Re: and the drums, the drums, the drums ; Ronny Mar 15 Sep - 23:57
La relation qu'entretenaient Ronny & Arena ne regardaient qu'eux. Tous les deux s'étaient trouvé bon nombre de points communs: ils avaient soif de pouvoir et de renommée, seulement c'était peine perdue alors quand ils se croisaient ils échangeaient leurs idées farfelues pour détrôner leur président actuel. Pas le président de la république, la politique c'est pas leur truc, c'est bien trop chiant pour eux, et puis ils ne sont pas arriver à ce stade: produire une révolution. Non ils parlaient simplement des présidents de leurs confréries respectives. Arrogants ils ne manquent pas d'idées et d'envie pour mettre sur pied leurs plans mais il faut croire que ces plans sont bien trop biscornus pour prendre vie. Peu importe, ils aimaient avoir des idéologies meurtrières, bien plus que de les exécuter. En plus de leurs plans ils se lançaient des piques constamment, mais ça n'était pas méchant, simplement comme pour tester leur répondant et jusqu'à présent les deux avaient réussi ce test avec brillot.
« Pour ton information Moi & Rusty ne sommes pas dans la même équipe pour entraîner les meneuses de claques, donc elle n'a pas l'occasion de me donner des ordres. Et quand bien même elle en avait l'occasion jamais elle n'aurai le courage de le faire. Les fraternités ne sont pas les nouvelles dictatures. »
Moi & Rusty, Arena aurait du dire Rusty & Moi, mais la demoiselle considérait que la présidente des Tri Pi n'en valait pas la peine, elle n'était pas supérieure à Arena alors en aucun cas elle n'aurait eu l'honneur de passer avant elle. Jamais personne n'a réussi à dicter la conduite de melle Carter, sauf ses parents bien entendu, alors cela ne va pas changer maintenant parce qu'une fille en a décidé autrement.
« En quoi ça m'intéresserait Rusty a toujours été... libre d'écarter les jambes quand elle veut. Je ne contrôle pas les nouvelles recrues qui bavent devant elle. Ou alors je n'ai pas tout saisi mais explique où tu veux en venir. »
Ne croyez pas que les fraternité c'est une grande histoire d'amour, certes tout le monde est en bonne entente mais la compétition fait rage, qui sera la plus grande gueule, la plus populaire, etc. Malgré tout les étudiants arrivaient à entretenir une pseudo bonne entente, surtout lors de fêtes démentes.
***
« Allez les filles on va voir qui est la plus compétente sur un comptoir de bar »
Ce ce comptoir de bar se trouvaient 6 filles, elles étaient deux de chaque confrérie, se déhanchant comme si elles étaient de vraies professionnelles, balançant les hanches de gauche à droite, glissant de haut en bas les jambes écartées laissant entrevoir leurs sous-vêtements puis remontant, répétant ces même gestes suivant le rythme de la musique qui ma foi pouvait faire bouger la plus coincée des étudiantes. Elles participaient au concours de Miss Salope sur un bar et croyez-le ou non celles qui se débrouillaient le mieux n'étaient pas forcément celles que l'on peut croire. Ce genre de moment pouvait réunir tout le monde de l'université et ce sans concurrence ni rivalité.
***
pouah la flemme de trouver de l'inspiration, elle est réduite à néant.
Sujet: Re: and the drums, the drums, the drums ; Ronny Ven 18 Sep - 15:35
Ronny n’était donc pas le parfait idiot qui se contentait de sauter sur tout ce qui bougeait. La preuve était assise en face de lui. Il ne l’avait jamais touchée, et il ne la toucherait probablement jamais, comme beaucoup d’autres. Non pas qu’elle ne l’intéressait pas, mais plutôt que de se taper toute l’université achèverait de le considérer comme le parfait footballeur sans cervelle, qui ne réfléchit qu’avec ce qu’il a entre les jambes. Beaucoup de Kappa Tau Gamma étaient comme ça ; le sexe était essentiel dans leur petite vie. Ronny, bien qu’il apprécie ce genre de choses, et on ne pouvait le renier, préférait gagner en satisfaction personnelle, en s’amusant, et en humiliant ce qui pouvait passer dans son lit. Voilà pourquoi il ne ferait jamais une chose pareille à Arena, il l’appréciait à juste titre, et elle n’était pas aussi débile que les autres, elle parvenait à comprendre les habitudes du jeune Studio.
Mangeant sans retenue, son assiette était déjà presque vide que la Tri Pi Iota s’était déjà défendue d’être sous les ordres d’une autre. Achevant sa dernière bouchée par une descente de verre rapide, il reprit d’une légère incompréhension.
« Les ordres elle les donne au sein de la confrérie, sinon il n’y aurait aucune hiérarchie Arena, fais pas ton idiote ! Et puis si ça te convenait comme ça, alors pourquoi voudrais-tu absolument devenir présidente ? »
Se balançant sur sa chaise, Ronny eut un léger rictus. Bien sur qu’elle ne voyait pas où il voulait en venir, il était le seul au courant, et il jeta un regard vers une autre table de la cafétéria, où se trouvait le type en question, et il eut un petit rire en secouant la tête d’amusement. S’appuyant avec insistance sur son dossier, il détourna les yeux en direction du gars, une nouvelle fois, mais cette fois-ci pour appuyer ses propos :
« Tu vois le type là-bas ? Il a raconté à tout le monde qu’il était un vrai dom juan, et quand il parle, il a l’air de s’y connaitre, seulement à moi on me la fait pas. Il est puceau. Alors je lui ai dit que s’il parvenait à se taper Rusty – bien que ce soit plutôt facile – je ne dirais rien. Or, s’il parvient à se la taper, ça sera amusant pour moi car je pourrais faire une pierre de coup en les humiliant tous les deux. Et toi dans ce cas, t’es gagnante…Car se taper un bizut qui plus est puceau…Ca craint. »
Se remettant dans le sens de la table, Ronny semblait détourner le regard dès qu’une fille bien roulée s’approchait. Après un moment de pause, il ajouta comme s’il n’avait pas été obligé de l’ajouter, haussant les épaules :
« Façon tu fais ce que tu veux. De plus j’y gagne pas grand-chose à humilier Rusty, c’est notre pom-pom girl…Hum remarque, je pourrais la faire chanter comme ça. »
Ronny était né pour faire chier son monde. Il se foutait du mal qui pouvait faire, du moment qu’on ne lui faisait pas la même chose, quoique ça le rendrait encore plus mesquin et détestable que ce qu’il n’était déjà. Cependant le cas Robinson le tracassait quelque peu. En effet, il se demandait bien si ce dernier était en mesure de se faire coincer, il était moins con que le reste.
[Désolé, pas fameux... ]
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Sujet: Re: and the drums, the drums, the drums ; Ronny
and the drums, the drums, the drums ; Ronny
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